Domus Naturalis blog

Service du vin rouge

By Hans de Bruin 14 février 2017 864 Views


Service du vin rouge

La température de service est un critère permettant de mettre un vin dans les meilleures conditions de dégustation. Par tradition, le vin rouge doit être servi chambré. Ce qui au Moyen Âge signifiait à la température de la pièce soit 15 °C. C'est à partir de ce seuil et jusqu'à 18 °C que les arômes primaires et secondaires du vin peuvent se dégager à l'agitation et permettre déjà d'apprécier au nez ses qualités gustatives. Pour un vin primeur ou nouveau, le service entre 10 et 12 °C permet d'apprécier le fruité, qualité première de ces vins.

 

Sauf pour un sommelier qui possède parfaitement la technique (du débouchage d'une bouteille au service dans le verre), il est plus compliqué pour un amateur - même éclairé - d'incliner la bouteille et de viser le centre du verre, puis lorsque le niveau de vin souhaité est atteint de remonter la bouteille à vitesse constante pour éviter de faire tomber des gouttes. Pour faciliter le service, on utilise de plus en plus un bec verseur à vin (wine pourer en anglais), qui permet d'éviter toute goutte sur la table ou le long du goulot. Les plus simples sont les plus efficaces.

 

 Réf.  : « La temperature de service des vins «  article sommelier-vins.com

 

 

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Le Val de Loire bat des records d’exportations pour ses vins

By Hans de Bruin 13 février 2017 2827 Views


Le Val de Loire bat des records d’exportations pour ses vins

 

En 2016 le Val de Loire a exporté 451.000 hl de vins, soit l’équivalent de 60 millions de bouteilles. Les hausses, de 7% en valeur et 4% en volume, impliquent l’ensemble des vins tranquilles ainsi que des vins à fines bulles comme le crémant.

 

Les douanes françaises et l’interprofession des vins du Val de Loire (Inter Loire) ont communiqué des résultats très satisfaisants pour le secteur viticole ligérien. Tirées par le Royaume-Uni et les Etats-Unis, les ventes à l’étranger ont affiché un record sur la période 2012-2016. Les américains confirment leur attachement pour les vins du Val de Loire. Les exportations de ces derniers progressent de 8% et en volume et 9% en valeur Outre-Atlantique.

 

Le Royaume-Uni, de plus en plus friand de vins effervescents, a vu ses importations sur les vins du Val de Loire grimper de 13% en volume et de 10% en valeur. Il renforce ainsi sa deuxième place.

 

L’Allemagne, juste derrière, affirme son goût pour le crémant de Loire et s’essaie au Touraine blanc, au rosé-d ’Anjou et au Saumur fines bulles.

 

Des hausses d’exportations dans toutes les catégories

 

Les vins à fines bulles de Loire (crémant, vouvray, Saumur, …) ont été un véritable atout l’an dernier ; leurs exportations ont bondi de 16% en volume et de 25% en valeur. Toujours selon Inter Loire, les AOP ligériennes sont largement responsables, à 60% en valeur et 70% en volume, de la croissance des fines bulles françaises (hors champagne). Ces vins détiennent désormais 30% des volumes et 28% de la valeur des ventes à l’étranger de la catégorie.

 

Les vins tranquilles ne sont pas en reste et affichent une progression encourageante de 2% en volume pour 4% en valeur. Les vins blancs représentent 60% des volumes et 67% de la valeur des vins de Loire tranquilles exportés. Ils sont tirés notamment par le Touraine (+20% en valeur et 18% en volume), le muscadet (+17% en volume et +11% en valeur) ainsi que le vouvray (+12% en volume et + 10% en valeur).

 

Les vins rosés quant à eux tiennent la deuxième place des vins tranquilles de Loire exportés, mais enregistrent un ralentissement de leurs ventes à l’étranger avec seulement +3% contre +6% l’an dernier.

 

Les vins rouges composent 11% des exportations de vins tranquilles ligériens et doivent leur hausse de 3% en volume et 7% en valeur aux chinons, aux Touraine ainsi qu’aux Saumur rouges et saumurs-champigny.

 

En savoir plus : Le Figaro http://avis-vin.lefigaro.fr/economie-du-vin

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Bordeaux !

By Hans de Bruin 29 mai 2016 3056 Views

 Bordeaux


Bordeaux !


Au mois de mai, nous avons eu l’opportunité de visiter Bordeaux. Nous aimons beaucoup les city-trips, et Bordeaux, en plus d’être une ville magnifique, a l’avantage de se trouver au centre d’une région très prisée par les amateurs de vin. Nous avons profité de l’occasion pour faire un saut chez un des nos clients qui a acheté un casier à vin de Domus Naturalis.

Le centre historique de la ville est un véritable joyau, avec ses bâtiments magnifiques et ses nombreux monuments (depuis 2007, la moitié de la ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco). Une grande partie du vieux centre est devenue zone piétonne. La ville regorge de belles enseignes (dont beaucoup de magasins à vin), de ruelles pittoresques et de petites places romantiques abritant des terrasses animées.                                                         

 

                                                                   

 Bordeaux  Aux Quatre Coins de Vin

 

Nous avons beaucoup aimé le bar à vin « Aux Quatre Coins de Vin » à la Rue de la Devise n°8.  On y propose en permanence un choix de 32 vins ouverts au verre. À l’entrée, on reçoit une carte magnétique qui nous permet de choisir le vin et de tirer la quantité voulue (3cl, 6cl et 12 cl). Ces sont tous des vins superbes  - et non  seulement des Bordeaux. Le prix du verre plein varie entre 6 et 24 euro. Ça vous permet d’essayer d’abord un quart de verre et, si vous aimez, de remplir votre verre une nouvelle fois.

 

 Sauternes                         Pomerol Chateau Petrus in Pomerol

 

Dans une Fiat de location, nous parcourons pendant 2 jours les diverses appellations : nous visitons Sauternes en passant par Graves puis Saint-Émilion en passant par Entre-Deux-Mers. Contrairement à la plupart des villages viticoles, Saint-Émilion est un village attrayant. Il est situé à flanc de coteau et possède une myriade de petites ruelles étroites et un vieux marché couvert. On y trouve  aussi des magasins à vin (certains d’un domaine spécifique) et des terrasses sympathiques. Ce n’est pas une punition d’y passer quelques heures.

Tout près de Saint-Émilion, on trouve les appellations prestigieuses Pomerol en Lalande-de-Pomerol. Les villages en eux-mêmes présentent peu d’intérêt : une église, un hôtel de ville, quelques maisons et deux ou trois châteaux. Pas ou peu de magasins ou de cafés. Leurs environs, par contre, foisonnent de châteaux : des bâtiments majestueux en grès jaune au milieu de leurs vignobles. La plupart sont ouverts au public, dont certains sur rendez-vous. Comme on n’est qu’au mois de mai, il y a peu d’activité autour des châteaux. Un tracteur perdu dans les champs et, par-ci par-là, des  ouvriers en train d’enfiler les rameaux en croissance entre les fils de fer.

Un voyage à travers le Médoc est un must. Le Médoc s'étire sur une étroite bande de terre de 10 km de large au maximum sur 80 km de long et traverse des domaines aux appellations prestigieuses telles que Margaux, Saint-Julien, Pauillac et Saint-Estèphe. Plus prestigieuse l’appellation, plus les ceps sont plantés serrés.

 

 

 château Tour des Termes          château Tour des Termes - de kelder          château Tour des Termes - de kelder

 

Nous avons emporté notre petit guide « Destination Vignobles et Medoc 2016 »,  disponible gratuitement un peu partout à Bordeaux, et qui contient des explications sur les domaines et la classification des vins. On y trouve tous les châteaux avec indication s’ils sont ouverts au public ou non. Nous optons pour le Château Tour des Termes à Saint-Ėstephe. Nous sommes accueillis par un personnel sympathique qui nous parle dans un mélange de français et d’anglais, et une dame très aimable nous fait visiter les salles de production et les caves remplies de barriques. C’est avec plaisir que nous acceptons son offre de déguster les vins et achetons quelques excellentes bouteilles de Cru Bourgeois 2013. Il est déjà très bon comme ça, mais il gagnera à vieillir encore un peu. Nous avons beaucoup apprécié la visite et nous y repenserons avec grand plaisir.

Nous espérons que d’autres habitants de cette belle région viticole s’intéresseront aux casiers à vin de Domus Naturalis, et nous donneront ainsi une raison supplémentaire d’y retourner !

 

Destination Vignobles en Medoc 2016


 

OKWineBar à Wroclaw (Breslau)

By Hans de Bruin 10 octobre 2015 3156 Views

OKWineBar Paroi a vin








OKWineBar à Wroclaw (Breslau)


OKWineBar vient d’ouvrir ses portes à Wroclaw (Breslau) en Pologne. On vous y propose une cuisine  internationale de toute finesse dans une atmosphère moderne, fraîche et surtout conviviale qui ne manquera pas de vous séduire. L’excellent service  et l’amabilité du personnel  contribuent à faire de chaque repas une véritable fête. Si  OKWineBar se distingue sur pratiquement tous les plans des autres restaurants, c’est avant tout  grâce à son excellente carte des  vins. Vous y découvrirez  un choix de centaines de vins différents  issus du monde entier,  également exposés et en vente dans la belle espace de présentation et de dégustation. Laissez-vous surprendre par la qualité élevée des vins polonais (blanc, rosé et rouge). Il ne s’agit pas de vins ordinaires que l’on trouve partout ailleurs, mais de vins de qualité, représentatifs  de leur contrée d'origine.


La propriétaire a opté pour le système de stockage de vin Kabinett de la maison Domus Naturalis. Ce système d’étagères carrées empilables permet  une infinité de combinaisons  et convient aussi bien pour la présentation que pour  le stockage des bouteilles. Les photos montrent que ce système a aussi permis l’intégration harmonieuse de . Il a été opté pour le blanc qui s’accorde parfaitement avec le reste de l’intérieur de la maison. Les étagères à  vin Kabinett sont disponibles en 25 modèles et par conséquent  parfaitement adaptées pour la réalisation d’une paroi à vin selon les souhaits du client.

 

Si vous avez la possibilité de visiter cette belle ville, célèbre pour ses églises baroques et son Université, ne manquez pas de faire un saut dans ce très beau restaurant !

 

trois armoires  à vin  présentation et  stockage

Un cépage métisse, emblème de l’identité viticole de l’Afrique du Sud.

By Hans de Bruin 25 août 2015 3273 Views

Un cépage métisse, emblème de l’identité viticole de l’Afrique du Sud.


Le cépage a été apprivoisé pour la première fois par le premier professeur de la viticulture à l’Université de Stelleboch : Abraham Izak Perold. Ce dernier fit l’expérience de croiser, en 1925, un plant de pinot noir avec un plant de cinsault, connu à l’époque sous le nom d’hermitage. C’est dans l’optique de créer un grand cépage en combinant la finesse du pinot noir et la vigueur du cinsaut qu’il étudia ce croisement. Laissés à l’abandon, les plants de pinotage sont sauvés par Charlie Niehaus, qui le labellisa officiellement sous le nom de pinotage tel qu’on le connait aujourd’hui.

 

La première commercialisation de ce cépage date des années 50. Son apogée est atteinte dans les années 70, où le franc succès de certains vins amena les producteurs sud-africains à le planter sur leurs vignobles. Et ce, avec plus ou moins de réussite...

 

Effectivement, sa culture, relativement facile, a attiré plus d’un producteur. Or, sa vinification demande un grand savoir faire. Selon les points de vues, le pinotage est la grappe rouge signature de la viticulture sud-africaine mais aussi son pire ambassadeur. Soumis à de mauvaises vinifications, sa réputation s’est empirée à cause de maladies virales, de rendements excessifs et un manque d’acidité particulièrement marqué dans les années les plus chaudes. Les vins produits, qualitativement pauvres, subissent de nombreuses critiques, notamment de la part de la presse anglaise, si bien que les surfaces plantées furent progressivement arrachées.

 

C’est dans les années 1990 que le cépage regagne en popularité, grâce à une association sud-africaine de vignerons le remettant au goût du jour, en se basant sur de meilleures connaissances des conditions climatiques dont le cépage a besoin pour s’épanouir.

 

Aujourd’hui, la surface de pinotage plantée représente 6% de la totalité du vignoble sud-africain, contre 1,9% dans les années 1990. On le trouve dans de nombreuses régions sud-africaines, dont les plus grandes surfaces se trouvent à Malmesbury, Stellenbosch et Paarl. Certains producteurs de Californie, du Brésil et de Nouvelle-Zélande le cultivent mais la production reste encore très marginale.

 

Les vins à base de pinotage ont une palette aromatique qui varie des fruits noirs à la noix de coco, en passant par le chocolat et les épices. En vieillissant, les tannins s’arrondissent et offrent des vins de garde d’une grande finesse.

 

Le pinotage peut-être travaillé en rosé ou en effervescent. Le Cap Classique, par exemple, est "le champagne" sud-africain. Or, c’est en rouge qu’il est le plus souvent vinifié. Parfois assemblé à la syrah ou au merlot, il offre des notes épicées et de torréfaction. Il est aussi capable de s’exprimer seul, dans des cuvées monocépages, où on peut particulièrement appréhender sa typicité.


(Source: Le Figaro.fr)

Bouteille de vin

By Hans de Bruin 11 mai 2015 3595 Views

Bouteille de Vin

Formes

La forme de la bouteille renseigne sur l'origine du vin qu'elle contient.
En France, on trouve ainsi :

  • la « bordelaise », créée par le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux, utilisée aussi pour les vins du Sud-Ouest
  • la « bourguignonne », utilisée pour les vins de Bourgogne, qu'on retrouve aussi dans d'autres régions :
    • avec la « jura » et le « clavelin » pour les vins du Jura et de Savoie
    • avec la « muscadet » et l'« anjou » pour les vins de la Loire
    • avec la « rhodanienne », pour les vins des Côtes du Rhône
  • la « champenoise », pour les champagne (bien qu'il existe des bouteilles spéciales comme celle du Dom Pérignon)
  • la « flûte » d'Alsace, à l'aspect pointu et allongé, utilisée pour les vins d'Alsace
  • la « gaillacoise », utilisée pour les vins de Gaillac
  • la « flûte à corset », dont la partie cylindrique est resserrée à la base, qui est utilisée pour les vins de Provence et de Corse
  • le « clavelin », d'aspect rebondi, trapu, surmonté d'un col fin, est, de fait, exclusivement réservé aux vins jaunes du Jura et sa contenance, dérogatoire à la règle générale, est de 62 cl.

En général, une bouteille de vin se compose de plusieurs parties :

  • la bague, qui entoure la partie supérieure
  • le col, qui correspond à la partie effilée au sommet
  • l'épaule, c'est-à-dire la partie évasée qui relie le col au fût
  • le fût, qui est la partie principale et la plus large de la bouteille
  • le fond, qui peut être plat, piqué (convexe) ou semi-piqué.

Couleurs

Elle peut varier, d'un translucide parfait à des tons de vert, jaune, ou plus rarement brun-rouge. La raison initiale de la coloration tenait sans doute à une certaine protection du vin vis-à-vis de la lumière, mais aujourd'hui le choix de la teinte du verre est généralement lié à des objectifs mercantiles. La teinte du verre de la bouteille est donc choisie pour mettre en valeur la couleur, les nuances et les reflets du vin.

Différents types de bouteilles et leur contenance

Nom

Volume

Origine

Nom

Volume

Équivalence

Mignonette

5 cl

-

Magnum

1,5 l

2 bouteilles

Demi-bouteille

35 cl

Rhin

Jéroboam

3 l

4 bouteilles

Fillette

37,5 cl

Loire

Réhoboam

4,5 l

6 bouteilles

Pot

46 cl

Lyon

Mathusalem

6 l

8 bouteilles

Désirée

50 cl

Suisse

Salmanazar

9 l

12 bouteilles

Clavelin

62 cl

Jura

Balthazar

12 l

16 bouteilles

Bouteille

75 cl

 

Nabuchodonosor

15 l

20 bouteilles

Flûte

75 cl

Moselle

Salomon

18 l

24 bouteilles

Namuroise

80 cl

Namur

Souverain

26,25 l

35 bouteilles

Grosse panse2

1,28 l

Liège

Primat

27 l

36 bouteilles

Fiasque

1,5 l

Chianti

Melchizédec

30 l

40 bouteilles

Dame-jeanne

10 l

Provence

 
















(Source: Wikipedia.org)

Vinification : la méthode champenoise II

By Hans de Bruin 20 mars 2015 3871 Views

Vinification : la méthode champenoise II


Assemblage
En début d'année (qui suit la récolte), après plusieurs filtrages, les vins sont suffisamment clairs pour être dégustés et permettre de procéder à l'étape de l'assemblage, mariage en proportions variables chaque année, des vins de cépages, terroirs et millésimes différents (aucune autre AOC en France ne permet ce type de mélange de vins de différents millésimes). En fonction des cuvées et des années, on peut arriver à marier jusqu'à trois dizaines de crus et vins de réserve différents.

Ces assemblages appelés « BSA » (brut sans années), représentent globalement 83 à 84 % des ventes, mais selon les pays entre 70 % (Japon) et plus de 90 % (Belgique, Allemagne, Italie) des ventes de champagne. Ces assemblages se sont développés à partir du milieu du XIXe siècle, lorsque les producteurs ont décidé, à la demande des clients britanniques, de rompre avec les champagnes aux goûts trop « sirotés » avec leur excessif dosage en sucre.

Ces assemblages constituent autant de puzzles réunissant les trois cépages champenois, pouvant provenir des 321 villages champenois dont la qualité des raisins est cotée entre 80 et 100 %, et de plusieurs années de vendanges, appelés « vins de réserve » et conservés dans les caves champenoises. La participation de ces réserves à la composition de la cuvée peut varier de 10 à 50 %.

Depuis quelques années, les BSA peuvent aussi se décliner en « blanc de blancs », « blanc de noirs », « peu dosé », « pas dosé », « grand cru » et « premier cru », mais ces variantes ne représentent qu'un faible volume.

La bibliographie indique que, dans le milieu du XIXe siècle, une partie du cidre produit dans le département des Ardennes était « vendue à des fabricants de vins de Champagne », pour l'assemblage. Ce ne semblait pas, alors, une pratique choquante.

 

Stabilisation tartrique du vin ou passage au froid
L'acide tartrique, acide naturel du vin de Champagne, cristallise à basse température en présence de calcium ou de potassium. Ces microcristaux transparents de bitartrate de potassium ou tartrate de calcium, appelés « gravelles », peuvent apparaître sous forme de paillettes incrustant le bouchon ou précipiter sous forme d'un dépôt visible au fond des bouteilles lorsqu'elles sont mises au frais.

Cette cristalisation n’altère pas la qualité organoleptique ou hygiénique du vin mais perturbe son remuage et favorise le gerbage (jet excessif de mousse) à l'ouverture de « bouteilles gerbeuses ». Afin de prévenir ce phénomène qui peut faire perdre de 10 à 50 ml de vin au débouchage, la précipitation de ces cristaux en cuverie est soit favorisée (passage au froid en stabulation ou ensemencement par ajout de crème de tartre puis filtration des cristaux), soit inhibée (inhibiteur de cristallisation : carboxyméthylcellulose, acide métatartrique).

 

Deuxième fermentation
Au moment d'embouteiller le vin de base ainsi obtenu — la cuvée de l'année — on lui ajoute la liqueur de tirage, composée de levures et de sucre. Cette liqueur de tirage enclenchera la dernière fermentation, dite prise de mousse. C'est cette deuxième fermentation qui, pour une bouteille de 75 cl, donne naissance à 10 g de dioxyde de carbone dissous correspondant à un dégagement potentiel d’environ 5 litres de CO2. La bouteille est alors bouchée par une cartouche plastique appelée bidule recouverte d'une capsule métallique analogue à celle des bouteilles de bière. Suit la période de vieillissement du vin, d'une année environ pour les non millésimés, à trois ans et plus pour les cuvées millésimées. Les bouteilles sont descendues en cave profonde et couchées à l'horizontale.Comme la première, cette deuxième fermentation produit des lies abondantes dont on devra débarrasser le vin par la suite.

 

Remuage
Remuage de bouteilles de champagne.
Après ce vieillissement, on déplaçait autrefois les bouteilles sur des supports spéciaux en bois, appelés « pupitres » (invention de ces râteliers à trous obliques en 1813 par Antoine Müller, employé de la maison Clicquot, remplaçant les bacs à sable utilisés par les moines), en forme de V renversé et comportant des perforations, où elles sont penchées, le goulot vers le bas. Les négociants et les coopératives ont abandonné cette technique, mais elle se pratique encore fréquemment chez les petits vignerons qui ne sont pas équipés de moyens automatisés, et elle tend à réapparaître dans les grands domaines qui souhaitent conserver une image traditionnelle. Chaque jour, les bouteilles sont remuées, c'est-à-dire tournées d'un quart de tour, d'un mouvement sec, afin de décoller les lies de la paroi de la bouteille et de les faire descendre vers le goulot. Une rotation alternée (d'abord à droite, puis à gauche), complétée par le relèvement progressif de la bouteille, finit par regrouper la totalité des lies (le dépôt) contre la capsule. Au bout d'environ deux mois, toutes les lies sont rassemblées contre la capsule. Les bouteilles sont alors stockées la pointe en bas, « sur pointe ».
Le remuage peut être mécanisé et se faire à l'aide de gyropalettes.

 

Dégorgement et dosage
Pour chasser le dépôt, on plonge alors le haut du col dans un bain de saumure à - 25 °C, pendant quelques minutes, créant un petit glaçon qui emprisonne le dépôt. En ôtant la capsule, le dépôt et le glaçon sont expulsés par le gaz sous pression (environ 6 atmosphères), c'est l'étape du dégorgement. Les quelques centilitres ainsi perdus sont remplacés par un mélange de vieux vin et de sucre, appelé liqueur d'expédition : c'est l'étape du dosage. La quantité de sucre présente dans la liqueur va déterminer si le champagne sera brut, sec ou demi-sec. Les champagnes demi-doux et doux, encore plus sucrés, ne sont plus commercialisés depuis une cinquantaine d'années.

Il existe aussi des champagnes non dosés : après le dégorgement, on complète le niveau de la bouteille avec du vin seul, au lieu de la liqueur d'expédition. Ce sont des champagnes très « nature », parfois appelés brut intégral ou extra brut. On en trouve, par exemple, auprès des maisons Drappier à Urville, Georges Vesselle à Bouzy, Laurent-Perrier à Tours-sur-Marne, Paul Goerg à Vertus, Piper-Heidsieck à Reims, Ayala à Aÿ, ou Pol Roger.

 

Habillage
Une fois le dégorgement effectué, dosée ou non, la bouteille de champagne est bouchée avec son célèbre bouchon de liège maintenu par son muselet, avant d'effectuer, en cave, un ultime vieillissement (maturation) avant commercialisation. Au fur et à mesure des besoins, on prélève sur ce stock les bouteilles qui sont alors étiquetées et mises en caisses pour expédition.

 

Partie II

ref. Wikipedia.org

 

Vinification : la méthode champenoise

By Hans de Bruin 10 mars 2015 3280 Views

 Vinification : la méthode champenoise


Le vin de Champagne est élaboré selon la méthode champenoise, parfois appelée méthode traditionnelle, qui consiste principalement à opérer une double fermentation du moût, la première en cuves, la seconde dans la bouteille même, en cave. La croyance populaire veut que cette méthode soit l'invention de dom Pérignon, moine de l'abbaye d'Hautvillers, près d'Épernay, dans le dernier quart du XVIIe siècle. Aujourd'hui, les historiens s'accordent plutôt pour dire qu'il est seulement à l'origine de la technique de l'assemblage.

 

Plantation
Dans les parcelles, le mode de plantation est aussi régi de façon très stricte. Ceci se traduit par des normes de plantations bien établies : la distance d'écartement entre chaque rang de vigne ne doit pas dépasser les 1,50 mètre. De plus, à l'intérieur d'un même rang, les souches doivent être distantes d'une distance comprise entre 0,90 mètre et 1,50 mètre.

 

Rendement
Article connexe : rendement viticole.

Une particularité de la Champagne est que les rendements viticoles sont exprimés dans les décrets en kilogrammes de raisin par hectare, et non en hectolitres de vin par hectare comme pour tous les autres vignobles. Selon le cahier des charges de l'appellation champagne (décret du 22 novembre 2010), le rendement d'entrée en production est fixé à 10 400 kilogrammes par hectare (soit environ 65 hectolitres par hectare), tandis que le rendement butoir l'est à 15 500 kilogrammes par hectare (soit environ 97 hectolitres par hectare).

Ces rendements élevés sont tempérés par la forte densité des pieds de vigne : les meilleures parcelles sont à 10 000 pieds par hectare tandis que la moyenne pour tout le vignoble de Champagne est supérieure à 8 000 pieds par hectare (la densité minimale légale à raison de 1,25 mètre entre chaque pied).

Dans la méthode champenoise, la notion de rendement est double :

 

À la vendange
Chaque année, le CIVC fixe un rendement maximal à l'hectare. Les quantités récoltées au-dessus de cette limite sont déclassées ou peuvent être conservées (bloquées), dans l'attente d'un déblocage éventuel, qui peut ne jamais intervenir.

 

Au pressurage
Outre la spécificité du pressoir champenois, large et bas pour éviter que le moût ne se colore au contact de la peau des raisins noirs, le rendement est, lui aussi, réglementé au pressurage. Depuis 1993, pour chaque unité de 4 000 kilogrammes (appelée « marc »), on ne peut obtenir qu'un maximum de 2 550 litres, répartis en deux « presses » :

  • Dix premières « pièces » (tonneau ou fût de 205 litres), les meilleures, appelées « cuvée », soit 2 050 litres ;
  • 500 litres appelés « première taille ».

Au-delà, le supplément, la « rebêche », n'a plus droit à l'appellation champagne. La « deuxième taille » a été supprimée à partir de 1993.

160 kilogrammes de raisin produisent 102 litres de moût qui, après les pertes à la vinification (1,5 %) et au dégorgement (0,5 %), donneront 100 litres de vin commercialisable, soit 133 bouteilles de 75 centilitres.

 

Première fermentation
La première fermentation, appelée fermentation alcoolique, est identique à celle que subissent les vins tranquilles (c'est-à-dire non effervescents). Elle peut être suivie — mais ce n'est pas toujours le cas — d'une fermentation malolactique. Les maisons Lanson, à Reims, Senez, à Fontette, sont réputées pour ne pas pratiquer cette fermentation malolactique, afin de garder au vin sa vivacité. Le vin de base est le plus souvent vinifié en cuve. Certains préfèrent néanmoins travailler à l'ancienne et vinifier en fût de chêne ; c'est le cas des maisons Krug et Bollinger.

Partie I

ref : wikipedia.org

Effets positifs du vin rouge

By Hans de Bruin 18 février 2015 4252 Views

Effets positifs du vin rouge

Le vin rouge pris sans excès semble, selon certaines études, présenter différentes vertus médicinales, notamment grâce aux tanins contenus dans celui-ci. Les tanins assoupliraient les artères et veines, et préviendraient un certain nombre d'incidents cardiaques, pour des raisons différentes des effets favorables attribués à l'huile d'olive. Plus précisément, plusieurs études scientifiques ont montré cet aspect positif sur l'organisme du vin rouge lorsqu'il est consommé en faible proportion.

 

Parmi les phénols, dont on connaît le rôle anti radicalaire depuis les années cinquante, des molécules de faible masse moléculaire, comme la que cétine et le resvératrol, sont présentes en faible quantité dans les vins mais ne peuvent être responsables du French Paradox. Toutefois, selon des chercheurs de l'université de Glasgow le potentiel thérapeutique du resvératrol demeure prometteur. D'autres composés ont été étudiés, comme la catéchine, présente à des concentrations de l'ordre de plusieurs dizaines de mg/l ; son rôle potentiel a été confirmé grâce à son identification dans le sang, après absorption de vin.

 

D'autres études plus récentes ont été menées sur les composés phénoliques majoritaires des vins, les tanins, constitués de plusieurs unités de catéchine liées entre elles. Elles ont montré que les vins les plus riches en tanins, les vins rouges, possèdent un pouvoir anti radicalaire certain. Les vins blancs, naturellement pauvres en tanins, peuvent augmenter leur pouvoir anti radicalaire grâce à l'élevage en barriques qui leur apporte les tanins du bois.

 

Cependant, l'effet bénéfique d'une consommation modérée de vin et plus généralement d'alcool pourrait provenir d'une erreur méthodologique consistant à ranger les anciens alcooliques devenus abstinents dans la catégorie des abstinents. Les études qui ne font pas cette erreur ne retrouvent pas d'effet positif d'une consommation modérée d'alcool, ni sur le cancer ni sur les maladies cardiovasculaires. Au contraire une consommation même modérée d'alcool serait un facteur de risque pour de nombreux cancers.

 

(Source: Wikipedia.org)

Qui seront les plus gros consommateurs de vin dans le monde?

By Hans de Bruin 9 février 2015 2999 Views

 

Qui seront les plus gros consommateurs de vin dans le monde?

La soif du monde pour le vin n'est pas prête de se tarir, selon une étude menée par Vinexpo, qui table sur une consommation en hausse d'un milliard de bouteilles par an d'ici cinq ans


En 2018, la consommation de vin s'établira à 32,78 milliards de bouteilles, contre 31,7 milliards en moyenne entre 2009 et 2013, relève l'organisme professionnel dans une étude publiée jeudi et produite avec le cabinet britannique IWSR (International wine and spirits research). Entre 2014 et 2018, la consommation devrait donc augmenter d'environ 3%, au même rythme qu'entre 2009 et 2013 où elle avait progressé de 2,7%.

 

Et comme c'est déjà le cas depuis quelques années ce n'est pas le Vieux Continent qui va tirer les ventes, mais les États-Unis (+11,3% entre 2014 et 2018 selon l'étude), ou la Chine (+24,8% attendu en comptant Hong Kong). En France, premier producteur de vin et 2e pays consommateur en volume derrière les États-Unis, la consommation devrait continuer à reculer (-2,8%), de même qu'en Italie (-5,1%). Les Italiens vont boire 3,1 litres de moins par an d'ici 2018, et les Français 2,3 litres de moins. Les deux patries européennes du vin resteront toutefois les plus gros buveurs du monde avec 45 litres de vin environ par personne en 2018.

 

Du côté du marché mondial, tous les voyants sont en vert avec notamment des importations qui devraient augmenter de près de 5% pour le Royaume-Uni ou les États-Unis. La Chine (avec Hong Kong) continuera sa croissance insolente, avec des importations attendues en hausse de deux chiffres (+31,3%). Néanmoins, les marges de progressions pour les producteurs se réduisent en Chine car, entre 2009 et 2013, les importations avaient bondi de plus de 160% et la consommation de près de 70%.

 

(Source: Le Figaro.fr)